De sources concordantes le tribunal de grande instance de Diffa, statuant publiquement et contradictoirement à l’égard des parties en matière civile et en premier ressort a rejeté, ce jeudi 3 décembre, l »exception de nullité d’assignation soulevée par le ministère public déclare irrecevable l’action introduite par Mahaman Tar Choukou et 4 autres pour défaut de qualité et défaut d’intérêt à agir les condamne en outre aux dépens.
Ce qui sous-entend que la candidature de Bazoum Mohamed est toujours maintenue malgré la vive réprobation d’une frange importante de la population nigérienne jalouse de la souveraineté de leur pays.
Avec l’acceptation de la candidature de Bazoum malgré le doute sur sa nationalité certains nigériens se demandent si le Niger est devenu une colonie ou un vassal de la Libye ?
De façon quotidienne ses pièces d’état civil sont exhibées dans la presse et les réseaux sociaux pour prouver ses origines libyennes.
Malgré ces révélations rien ny fit.
Est-ce qu’un nigérien peut prétendre se présenter à des élections mêmes municipales en Libye?
Un candidat à l’election ppresidentielle Mahamane Hamissou dans une interview demande à Bazoum Mohamed de dire aux nigeriens qui il est ?
D’autres plaignants ont déjà décidé de faire appel. Cependant, un autre candidat, Alpha Kadri, déjà plaignant avec d’autres candidats, vient de déposer le 2 décembre, une nouvelle plainte à la Cour constitutionnelle sur la même affaire.
Voici une enquête menée par le journal lecourrier
Enquête sur les origines du candidat du Pnds Tarayya Bazoum est-il le fils de Mohamed ou de Salim ?
Propice aux révélations les plus époustouflantes, la période de précampagne ou plutôt de campagne électorale avant l’heure, est en train de tenir ses promesses. Ah, ça parle ! Et ce n’est pas toujours des choses qui plaisent aux personnes concernées.
Au centre d’une controverse au sujet de son identité réelle, Bazoum n’a sans doute pas encore fini avec ce cauchemar. Est-il le fils de Mohamed comme il est mentionné sur ses actes d’état-civil ou de Salim, le nom que portent ses frères et sœurs dont il est question dans sa biographie ?
Dans cette version de sa biographie, publiée par Niger Inter en octobre 2016, l’on apprend que l’intéressé est le cadet de cinq (5) frères et deux (2) sœurs. Pas plus.
Rien sur les prénoms de ses frères et sœurs. Une enquête complémentaire menée dans les milieux du Pnds farouchement hostiles à la candidature de Bazoum ren-seigne à suffisance sur les origines de l’homme. Ils sont les enfants de Salim, le père, et de Ndilila, la mère Bazoum est effectivement le fils cadet d’une famille de sept enfants, dont cinq frères et deux filles que sont Mohamed Kalla Salim, Kadidja Salim, Amar Salim, Ali Salim, Ahamadou Salim, Mariam Salim et Bazoum Salim, le candidat à l’élection présidentielle au titre du Pnds.
Ils sont les enfants de Salim, le père, et de Ndilila, la mère Bazoum est effectivement le fils cadet d’une famille de sept enfants, dont cinq frères et deux filles que sont Mohamed Kalla Salim, Kadidja Salim, Amar Salim, Ali Salim, Ahamadou Salim, Mariam Salim et Bazoum Salim, le candidat à l’élection présidentielle au titre du Pnds.
Selon nos sources, formelles, ils sont les enfants de Salim, le père, et de Ndilila, la mère. Ils vien-draient du Tchad, précisé-ment de la localité de Noukou, au nord Kanem. L’aîné de la famille, Mohamed Kalla Sa-lim, est un soldat de la coloniale. Recruté par l’armée française, au Tchad, Mohamed Kalla Salim, un goumier, a pris sa retraite en 1984 en territoire nigérien.
Pour obtenir le précieux sésame pour Bazoum,Mohamed, le frère aîné, l’afait passer pour son filsaîné.
Mohamed Kalla Salim a eupour épouse une dame dunom de Hadiza, détentrice d’un jugement supplétif d’acte de naissance datant de1944.C’est ce document qui servi-ra de support à Bazoum pour l’établissement d’un certificat de nationalité qui est obtenu grâce un subterfuge.
Pour obtenir le précieux sésame pour Bazoum, Mohamed, le frère aîné, l’a fait passer pour son fils aîné. Ainsi, sur son certificat de nationalité, le frère aîné, Mohamed Kalla Salim, est présenté comme lepère, et l’épouse de celui-ci, Fatouma, comme la mère.
Le nom (Mohamed) que porte Bazoum est, donc, le prénom de son frère aîné et nonle nom de son père qui s’ap-pelle en vérité Salim. Hadiza, la belle sœur, devenue sur le certificat de nationalité de Bazoum, la mère de ce dernier.
Plein d’indices troublants concordent par ailleurs à relever l’incongruité des actesd’état-civil de Bazoum. Hadiza, l’épouse de son frère aîné qu’un tour de passe-passe a fait passer pour la mère de Bazoum, est née en 1944.Or, Bazoum est né en 1960.ll y aurait, donc, 16 ans entre la mère et celui qui est présenté comme le fils aîné.Mais, ce n’est pas tant extraordinaire. Là où le bât blesse, c’est que Bazoum est le cadet de sa famille. Même en concédant qu’il y a, juste, uneannée entre chacun des frères et sœurs, cela suppose que Mohamed Kalla Salim est né en 1952. Et si l’on considère la date de naissance(1944) de sa supposée mère, Fatouma, on peut légitimement s’interroger sur l’âge de cette bonne dame àla naissance du fils aîné dela famille.
Le rapprochement entre les dates de naissance (1944) de Hadiza, lasupposée mère, et de Ba-zoum (1960) conduit légitimement à s’interroger également sur la différence d’âge entre le candidat du Pnds et ses autres frères et sœurs.
Sachant que Bazoum est le cadet de la famille, l’on se demande en particulier à que lâge le frère aîné, Mohamed, a-t-il été recruté dans l’armée française. Lorsqu’on sait que les versions de sa biographie lui donnent, dans le meilleur des cas, six ans à son entréeà l’école, sinon cinq ans, dans la brousse de Tesker, en1965, il y a de quoi se demander si Bazoum, l’artisan de l’exil forcé de Baba Alpha,ne serait-il pas en train d’être rattrapé par sa véritable identité? Laboukoye
Source : Journal lecourrier