Son petit-fils préside aux destinées de la première puissance mondiale, depuis un Bureau ovale entouré par la rumeur persistante de son islamité, Sara Omar, la grand-mère Kenyane de Barack Obama, troisième épouse de son grand-père et tendrement chérie par l’homme fort de Washington, a repris le chemin de La Mecque pour y effectuer la Omra, guidée par la ferveur d’une piété que son grand âge n’émousse pas.
Accompagnée de son fils, Saeed Obama, l’oncle du président américain, et d’un autre petit-fils Mousa Obama, cette aïeule passée de l’ombre à la lumière, bien malgré elle, ne renoncerait pour rien au monde à ce grand voyage en Terre Sainte, ayant fait part de sa joie, dès son arrivée sous les feux des projecteurs, à la perspective de visiter l’exposition dédiée au Prophète, en insistant sur l’importance de valoriser les enseignements humanistes et empreints de tolérance du grand homme de l’islam.
Après avoir salué les travaux d’extension gigantesques des deux Saintes Mosquées et les efforts du gouvernement saoudien pour les mener à bien, Sara Obama s’est immergée pendant deux heures dans l’exposition qui retrace le parcours exceptionnel du Messager d’Allah, dans le quartier Naseem, au cœur de La Mecque. Très attendue à sa sortie, cette croyante pleine d’amour et de dévotion a déclaré extrêmement émue : « Je suis heureuse d’avoir pu visiter cette exposition qui favorise la découverte de l’Islam d’une façon moderne, attractive, et étayée par des documents scientifiques et authentiques. J’espère qu’elle pourra s’exporter ailleurs, dans d’autres pays, et qu’elle contribuera ainsi à rétablir la vérité sur les enseignements du Prophète qui rejettent la violence. »
Il y a quelques années de cela, la grand-mère de Barack Obama s’était livrée à cœur ouvert au quotidien Al-Watan en confessant avoir invoqué Allah pour qu’Il attire vers sa Lumière son célèbre petit-fils : « J’ai prié pour que mon petit-fils Barack se convertisse à l’islam », avait-elle alors confié en laissant parler sa fibre maternelle. Mais la vieille femme, arrivée au soir de sa vie, était loin d’imaginer que cette simple petite phrase allait donner du grain à moudre aux grands pourfendeurs de l’islam et adversaires politiques de son petit-fils, qui saisirent la balle au rebond pour faire courir le bruit de l’inclination spirituelle contrariée du premier président noir des Etats-Unis au nom de la raison d’Etat…