Le samedi 26 avril dernier, dans les environs de 13 heures, un cortège de 3 véhicules 4×4 V8 en partance pour la Tapoa, très certainement pour une excursion, a percuté un homme au village de Gado Koira à quelques kilomètres de Tamou, dans le département de Say.
A bord de ces véhicules 5 agents de l’ONU et un chauffeur nigérien. La voiture qui a reversé l’homme porte le Numéro 8N 2239.
Immédiatement alertée par les habitants du village de Gado Koïra, la patouille mixte composée des éléments de la gendarmerie et de la Garde Républicaine en poste au village de Allambaré a lancé une poursuite de ces indélicats. Ils ont été rattrapés à la Tapoa même et conduit à la brigade de la Garde Républicaine de Tamou avant d’être acheminés au Commissariat de Say. Heureusement que la personne n’est pas morte, mais a eu de graves blessures.
Ce qui est bizarre dans cette affaire, comment après avoir renversé un homme, les véhicules continuent imperturbablement leur route comme si de rien n’était. Actuellement, ces individus se trouvent au commissariat de Say très certainement pour des interrogatoires sur le mobile de leur fuite et leur non assistance à personne en danger.
Mais selon toute vraisemblance, la présence d’un nigérien dans cette mission a très certainement joué. Il faut reconnaître dans cette situation que la présence de la patrouille mixte dans cette zone est à saluer surtout aussi la dextérité avec laquelle l’intervention a été menée. Cela aura permis de mettre la main sur des personnes, apparemment hors-la-loi, pour lesquelles la vie de la personne humaine est insignifiante. Sinon comment comprendre cette fuite ?
Avec l’évolution actuelle des nouvelles technologies de l’information et de la communication, difficile de commettre un forfait et de se dissiper facilement dans la nature sans se faire pister ou repérer. Ces récalcitrants doivent être poursuivis pour éviter ces genres d’actes.
Ce dossier doit être traité avec la plus grande impartialité possible en vue de faire rentrer la victime de cet accident dans ses droits. La loi doit être appliquée dans toute sa rigueur pour dissuader les prochains candidats à la fuite après avoir commis ces genres d’actes répréhensibles.