Apres trois jours de débats houleux, les parlementaires ont passé au vote le projet de loi de finances 2014.
C’est ainsi qu’il a été approuvé á 70 voix pour, 43 contre et O abstention. Les deux groupes de l’opposition, à savoir l’ARN et le groupe Lumana Africa ont tout naturellement appelé á voter contre pour disent ils »son manque de réalisme et des mauvaises programmations de ressources ».
La majorité parlementaire les groupes ANDP, les Démocrates et le groupe PNDS ont apprécié positivement le contenu de ce Projet de loi budgétaire avant de demander aux députés de voter en faveur de son adoption.
Le Projet de loi adopté fixe le montant du Budget général de l’Etat du Niger exercice 2014 en recettes et en dépenses, à la somme de 1. 867 milliards 565 millions 403 milles 749 FCFA contre 1.411 milliards 383 millions 323 milles 730 FC FA pour l’exercice 2013, soit une augmentation de plus de 455 milliards de FCFA.
Ce montant du Budget général de l’Etat 2014 comprend les grandes masses suivantes : Dette publique : 76 milliards 703 millions 692 milles FCFA ; Dépenses de Personnel : 210 milliards 979 millions 633 milles 960 FCFA ; Dépenses de fonctionnement : 128 milliards 988 millions 777 milles 711 FCFA ; Subventions et transferts : 308 milliards 379 millions 641 milles 366 FCA, et Investissements : 1 142 milliards 513 millions 658 milles 712 FCFA rapporte le quotidien le sahel. Selon le Rapport général de la Commission des Finances et du Budget, qui a entendu le ministre des Finances, M. Gilles Baillet, les principales hypothèses du cadrage macroéconomique et orientations sur lesquelles est bâtie la loi de finances 2014 sont : la consolidation de la paix et la poursuite de l’effort sécuritaire ; la poursuite du programme économique et financier et la mise en œuvre des réformes des finances publiques et du secteur financier visant la consolidation du cadre macroéconomique ; l’absence de chocs exogènes (invasion acridienne, parasitaire, sécheresse, inondation…) ; la mise en œuvre de l’initiative 3N ; l’exécution normale du PDES, notamment la poursuite des grands chantiers tels que le barrage de Kandadji, la réalisation d’importantes infrastructures de développement ; l’exploitation des mines d’uranium dans un contexte sécuritaire plus favorable á la poursuite de l’amélioration de la production pétrolière et la baisse du taux d’intérêt de la dette de la SORAZ ; l’accélération du renforcement des capacités de l’administration pour une meilleure mise en œuvre des stratégies et politiques ; la mobilisation accrue des ressources internes et externes.
Toujours, selon le Rapport général de la Commission des Finances et du Budget, en matière de recettes, le budget 2014 repose sur la mise en place de certaines mesures administratives au niveau des services douaniers et des mesures fiscales nouvelles au niveau de la Direction Générale des Impôts.
Nigerxpress