L’intersyndicale des travailleurs du Niger (ITN) composée des centrales syndicales ci-après : CDTN, CGSL-Niger, CNT, UGSEIN, UGTN, USPT et USTN vient de rendre publique une déclaration ce vendredi 02 octobre 2015.
Dans celle-ci , l’ITN après avoir rappélé les clauses du protocole d’accord signé le 7 février 2012 l’ITN et celui d’avril 2015 sur trois points à savoir l’harmonisation du régime indemnitaire des agents de l’Etat, l’activation du code rappel et l’apurement du stock des incidences financières, des avancements et reclassements et l’atténuation de la forte pression fiscale sur le revenu salarié.
L’ITN dans sa sortie médiatique, après les dilatoires et le manque de franchise du regime en place, pose une serie de questions:
Quand est-ce que le gouvernement compte nous faire des propositions ? Combien de temps prendront les discussions et réajustements ? À quel moment le résultat de ces négociations intégrera le budget de l’année 2016?
Pire, le mercredi 16 septembre, le gouvernement qui a eu l’initiative de convoquer la reprise des négociations, a tenu à afficher un mépris qu’il a pour le partenariat, en n’envoyant aucun des membres de son comité à la rencontre.
Aussi, l’ITN dit condamner fermement cette attitude démissionnaire du gouvernement et exige la prise en compte de toutes les préoccupations ci-dessus citées des travailleurs dans le budget 2016 en cours d’élaboration.
L’ITN Exige également le respect strict et sans délai des protocoles d’accord signés par le gouvernement et précisr qu »elle ne saurait accepter une quelconque concession à cet effet.
Abordant l’actualité nationale; l’ITN a présenté ses condoléances à la nation suite aux événemnts survenus en Arabie Saoudite et celle des autres compatriotes tués par des terroristes dans la région de Diffa.
L’ITN qui appelle ses militants à rester unis, mobilisés et vigilants pour d’éventuels mots d’ordre a décidé de la création d’un observatoire dénommé «Observatoire Syndical pour la transparence des élections au Niger » pour la tenue des élections libres, transparentes et inclusives en 2016.
Souleymane Ousmane