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Niger : terrorisme, le sang coule en permanence

Visiblement, la situation sécuritaire se dégrade au Niger au point  où selon des analystes « on tue plus dans ce pays qu’en Afghanistan ou en Syrie ces derniers temps ». Outre la région de Diffa dans l’extrême sud est où sévit la secte nigériane Boko Haram, la région de Tillaberi détient désormais le record de personnes civiles surtout mais aussi militaires tués par des groupes armés non identifiés circulant paisiblement à motos et tuant sans gène des populations innocentes et désarmées.

Presque chaque jour, ces hommes, dont on ignore les revendications ou l’idéologie prônée ; s’adonnent à des exactions sans commune mesure. Prélevant l’impôts sur des centaines de villages dans la région de Tillaberi depuis quelques années, pillant et terrorisant les populations dans ces zones reculées, ces hors-la-loi sont passés dans l’art des assassinats ciblés dans des localités comme Ouallam ou Téra situées dans la zone dite des trois frontières (Mali-Niger-Burkina).

Ni les images et audios partagés à travers les réseaux, ni les cris de détresse lancés par les familles des victimes, ni la présence des troupes étrangères aux cotés de l’armée ne changent visiblement pas la situation.

L’Etat doit exister et s’affirmer dans ces régions de Tillaberi et de Diffa, il y va même de la survie du pays où des bandits sèment la mort et la désolation contre des paisibles citoyens. 

Gérer un Etat a aussi des devoirs, il ne s’agit pas simplement d’user et d’abuser des avantages que donnent le pouvoir mais il faut assurer le droit à la vie de ces hommes, femmes, jeunes et enfants dont les cris de détresse nous parviennent quotidiennement.

Question : Que faut-il faire à présent ? Ailleurs quand on échoue on prend des mesures courageuses pour inverser la tendance, cela peut passer des limogeages, des sanctions et à des changements de stratégies.

Des bandits armés ne peuvent pas de façon permanente défier les Etats du Sahel dans lesquels on constate une certaine incapacité à gérer la situation.

Il est urgent d’agir , il est urgent de faire taire les divergences pouvoir-opposition pour tendre vers une union sacrée, faire appel à tous les officiers et soldats valeureux en fonction ou à la retraite, en liberté ou en prison en vue de restaurer la paix au Niger en particulier et au Sahel en général.

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