Politique

Nkurunziza menacé d’un second putch

generalkumana
Un des leaders du coup d’Etat raté au Burundi en mai a déclaré à la BBC qu’ils sont toujours en train de préparer le renversement du président Pierre Nkurunziza.

Le général Léonard Ngenda-Kumana, en exil, a dit qu’ils ont des soutiens au sein des forces de sécurité qui sont prêts à mettre leur équipement à sa disposition pour le projet de coup d’Etat.

« Nous organisons des opérations militaires et nous recevons tous ceux qui veulent nous rejoindre dans la guerre contre Nkurunziza et son équipe », a dit le Général.

Les autorités burundaise ont annoncé le report de la présidentielle initialement prévue le 15 juillet sans pour autant fixer de nouvelle date.

L’Union Africaine, l’Union Européenne, les Etats-Unis et la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est avaient tous appelé à un décalage de ces élections que l’opposition prévoit de boycotter.

Les législatives et les communales se sont déjà tenues dans un climat tendu le 29 juin dernier.

Crise politique

Depuis fin avril, le Burundi traverse une grave crise politique née de la décision de Pierre Nkurunziza, déjà élu en 2005 et 2010 de briguer un troisième mandat.

Ses opposants jugent la démarche anticonstitutionnelle et contraire à l’accord d’Arusha qui avait mis fin à la longue guerre civile burundaise (1993-2006).

Un mouvement de contestation populaire a été violemment réprimé par la police, et a donné lieu à des heurts parfois meurtriers impliquant les Imbonakure, les jeunes du parti au pouvoir, CNDD-FDD.

Plus de 70 personnes sont mortes dans ces violences, et plus de 140.000 Burundais ont fui dans les pays voisins.

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