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Tension post-électorale :arrestation Hama Amadou,  des chefs d’accusations critiqués

‘’Le second tour de l’élection présidentielle a été incontestablement remportée par le candidat de l’opposition soutenu par la CAP 20-21. Mahamane Ousmane est désormais le nouveau président de la République de la 7eme République. Il en détient les preuves.’’ C’est en substance ce qu’on peut retenir des différentes sorties médiatiques de cette coalition.

Le Médiateur de la République Maitre Ali Sirfi a tenu dans un communiqué de presse à attirer l’attention de la CENI et de la Cour Constitutionnelle et à demander à ces dernières de prendre leur responsabilité, toute leur responsabilité devant l’histoire pour dire la vérité aux nigériens.  

Le schéma classique d’arrestation en masse des militants de l’opposition après un hold-up électoral pour ensuite pousser les leaders à négocier leur libération et à renoncer au combat est aussi connu de tous   et ne marchera également pas selon des militants de la coalition.

On vient d’apprendre que Hama Amadou une des figures emblématiques de l’opposition et autorité morale du Moden Lumana, a été conduit hier lundi, après trois jours de garde à vue, à la prison de Filingué à 180 Km.

Pour rappel, Il s’était lui-même rendu à la police judiciaire de Niamey vendredi dernier.

Il est accusé entre autres de propagande à caractère raciste, propos de nature à dresser les citoyens les uns contre les autres, et complicité dans des manifestations et destructions de biens. Ces partisans parlent de chefs d’accusations fallacieux, c’est le cas de Mamane Sani rencontré dans les rues du quantier Bangabana de Niamey.

La coalition qui soutien Mahamane Ousmane a appelé à la libération de toutes les personnes interpellées et rappelé que Hama Amadou n’était candidat à rien.

Le général à la retraite Moumouni Boureima dit « Tchanga », lui a été déféré à la prison de Ouallam et Tahirou Seydou Mayaki, le président de la section régionale de Tillabéri de Lumana Africa à la prison de Say.

L’un de ses avocats, maitre Boubacar Mossi, dénonce une « justice des vainqueurs ». Il affirme que son client n’a jamais commenté les résultats provisoires des élections, et qu’il n’est pas juridiquement responsable du parti auquel il appartient.

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