L’emblématique Chirurgien, le Professeur Yack rend hommage à Dr Chatoulé

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Hommages posthumes à Mon étudiante, Ma consoeur, Ma camarade de lutte, Dr Aichatou Mamane !Je n’ai nullement l’intention de te faire des éloges en ce moment pénible où, brutalement, le destin t’arrache à notre affection.Je voulais ici témoigner de ce qu tu fus à mes yeux :1. D’abord une Etudiante au désir ardent d’apprendre l’art de soigner, malgré ton âge très audessus de la moyenne , tu as su collaborer et apprendre, sans complexe aucun, avec des plus jeunes que toi pendant tes stages dans mon service. À travers cette humilité exemplaire dont peu d’hommes sont capables, tu m’as fait comprendre qu’un individu quelque soit son âge, peut, s’il est déterminé, apprendre et, parfois, mieux qu’un jeune. Et très souvent, tu m’as répété : <<cher maître je sais ce que je veux>>, convaincue que le savoir est plus âgé que quiconque.2. Ensuite ma consœur, après ta brillante soutenance de thèse pour le grade de doctorat d’Etat en médecine, J’etais intimement persuadé que tu ferais une brillante carrière de médecin dévoué pour la cause du malade nigérien. Tu adorais la chirurgie, ma spécialité, et tes plus bons instants puisque forts utiles, étaient quand nous sommes dans le ventre d’un peul ou à thorax ouvert, quand tu regardes palpiter un cœur béribéri, et pourtant, paradoxalement, tu ne suppotais pas le sang (sa couleur et son odeur qu’aucun parfum n’efface). Aussi tu choisissais de t’occuper du cœur caché en t’orientant vers la CARDIOLOGIE.3- cette discipline qui étudie les problèmes du cœur, ce cœur qui constitie un grand mystère pour nous tous, parce que moteur du corps humain, la machine la plus complexe. Mon maitre, Pr Touré, t’a convaincue, et j’en suis fier, encore plus le jour où tu m’as fais informé tu étais à Abidjan pour un stage de perfectionnement pour quelques mois. Je t’avais répondu, enthousiaste, que je ne doutais pas que tu serais une bonne cardiologue. 4. Enfin ma camarade politique. S’il y a une personne engagée, déterminée et convaincue de la cause de notre lutte aux côtés de son S.E. Hama Amadou, c’est bel et bien Dr Chatoulet que nous pleurons tous aujourd’hui à jamais disparue.Pour S.E Hama Amadou et pour le Parti, je sais de quoi tu as été capable jusqu’à l’ultime sacrifice. Je ne me rappelle pas la derniere fois qu’un décès m’a fait pleurer. Ce matin, je l’ai fait. J’ai pleuré à chaudes larmes, non pas par pitié, mais parce quelqu’un me parlait de ton engagement militant seulement quelques 72 heures avant cette tragédie. Couchée sur ton lit de mort, tu avais envoyé ta contribution pour la caution de la candidature de Hama Amadou.Certaines personnes ne t’ont pas comprise (adversité interne oblige) et ne comprendront jamais tes convictions et qui tu as été. C’est pourquoi je te disais souvent d’accepter la démocratie dans l’adversité, même interne . En te disant au-revoir ce jour 21 juillet 2020, je savais qu’on ne se reverrait plus (que les religieux m’en excusent ) car le chronomètre de fin de vie était deja déclenché : allongée sans force après une âpre lutte de presque trois mois contre la maladie, tu as fini par céder ce jour Mercredi 29 juillet à 17h30 pour être inhumée, comme par coïncidence, le jour sacré d’Arafat. Les ¾ de ceux qui t’ont accompagnée à ta dernière demeure observaient le jeûne recommandé. Docteur chatoulet, en ce moment précis, qu’il me soit permis de dire que tu es vite partie, tu es partie à un moment où j’ai besoin de toi, où notre cher parti Lumana a besoin de toi, à un moment où le Niger a besoin de toi, parce tu fus de tous les grands combats. Dieu n’a jamais rien fait au hasard. • En ce moment où nos cœurs saignent de douleur, en ce moment où Lumana, avec en tête son Leader Hama Amadou, te dit au-revoir, j’ai une prière pour toi <<que Dieu tout puissant, tout miséricordieux, t’accepte dans son paradis éternel >> • Allahou akbar allahou akbar allahou akbar • Repose en paix. Amen !Au-revoir chère Etudiante, chère consœur, chère camarade lumaniste. Ton maître, Pr Yack. »

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D’abord une Etudiante au désir ardent d’apprendre l’art de soigner, malgré ton âge très audessus de la moyenne , tu as su collaborer et apprendre, sans complexe aucun, avec des plus jeunes que toi pendant tes stages dans mon service. À travers cette humilité exemplaire dont peu d’hommes sont capables, tu m’as fait comprendre qu’un individu quelque soit son âge, peut, s’il est déterminé, apprendre et, parfois, mieux qu’un jeune. Et très souvent, tu m’as répété : <<cher maître je sais ce que je veux>>, convaincue que le savoir est plus âgé que quiconque.2. Ensuite ma consœur, après ta brillante soutenance de thèse pour le grade de doctorat d’Etat en médecine, J’etais intimement persuadé que tu ferais une brillante carrière de médecin dévoué pour la cause du malade nigérien. Tu adorais la chirurgie, ma spécialité, et tes plus bons instants puisque forts utiles, étaient quand nous sommes dans le ventre d’un peul ou à thorax ouvert, quand tu regardes palpiter un cœur béribéri, et pourtant, paradoxalement, tu ne suppotais pas le sang (sa couleur et son odeur qu’aucun parfum n’efface). Aussi tu choisissais de t’occuper du cœur caché en t’orientant vers la CARDIOLOGIE.3- cette discipline qui étudie les problèmes du cœur, ce cœur qui constitie un grand mystère pour nous tous, parce que moteur du corps humain, la machine la plus complexe. Mon maitre, Pr Touré, t’a convaincue, et j’en suis fier, encore plus le jour où tu m’as fais informé tu étais à Abidjan pour un stage de perfectionnement pour quelques mois. Je t’avais répondu, enthousiaste, que je ne doutais pas que tu serais une bonne cardiologue. 4. Enfin ma camarade politique. S’il y a une personne engagée, déterminée et convaincue de la cause de notre lutte aux côtés de son S.E. Hama Amadou, c’est bel et bien Dr Chatoulet que nous pleurons tous aujourd’hui à jamais disparue.Pour S.E Hama Amadou et pour le Parti, je sais de quoi tu as été capable jusqu’à l’ultime sacrifice. Je ne me rappelle pas la derniere fois qu’un décès m’a fait pleurer. Ce matin, je l’ai fait. J’ai pleuré à chaudes larmes, non pas par pitié, mais parce quelqu’un me parlait de ton engagement militant seulement quelques 72 heures avant cette tragédie. Couchée sur ton lit de mort, tu avais envoyé ta contribution pour la caution de la candidature de Hama Amadou.Certaines personnes ne t’ont pas comprise (adversité interne oblige) et ne comprendront jamais tes convictions et qui tu as été. C’est pourquoi je te disais souvent d’accepter la démocratie dans l’adversité, même interne . En te disant au-revoir ce jour 21 juillet 2020, je savais qu’on ne se reverrait plus (que les religieux m’en excusent ) car le chronomètre de fin de vie était deja déclenché : allongée sans force après une âpre lutte de presque trois mois contre la maladie, tu as fini par céder ce jour Mercredi 29 juillet à 17h30 pour être inhumée, comme par coïncidence, le jour sacré d’Arafat. Les ¾ de ceux qui t’ont accompagnée à ta dernière demeure observaient le jeûne recommandé. Docteur chatoulet, en ce moment précis, qu’il me soit permis de dire que tu es vite partie, tu es partie à un moment où j’ai besoin de toi, où notre cher parti Lumana a besoin de toi, à un moment où le Niger a besoin de toi, parce tu fus de tous les grands combats. Dieu n’a jamais rien fait au hasard. • En ce moment où nos cœurs saignent de douleur, en ce moment où Lumana, avec en tête son Leader Hama Amadou, te dit au-revoir, j’ai une prière pour toi <<que Dieu tout puissant, tout miséricordieux, t’accepte dans son paradis éternel >> • Allahou akbar allahou akbar allahou akbar • Repose en paix. Amen !Au-revoir chère Etudiante, chère consœur, chère camarade lumaniste. Ton maître, Pr Yack. »

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